01 août 2008
Eté 2008 : en guise de carte postale...
“Combien de détours, et en quels lieux, avant de se savoir en présence de ce qui soulève un peu le voile de l’être ? “
Michel Onfray Théorie du voyage (Poétique de la géographie) Livre de Poche bibio essais
Chers tractés...
Le Tr@cT (1) ne se fait pas rare, il garde son rythme irrégulomadaire et imprévisible, parfois indolent comme le chameau au milieu des dunes du désert, parfois rapide comme le lièvre dans les bois de Lozère (2) ... mais toujours aimant musarder, randonner, voyager... Entre deux étapes de son parcours estival le tracteur n’oublie pas certaines traditions. Celle de la carte postale par exemple. Après les sacs à dos de 2007, voici en 2008 deux haïkus inédits, illustrés par deux images, histoire de rappeler que l’été... c’est le pied !
Je vous espère en forme à peu près adéquate à vos projets, vos élans, vos détours...
Cordialement !
Yves Gerbaluchon, tracteur en goguette.
(1) pour ceux qui ne le reçoivent pas et accèdent directement à ce blog, écrivez à letract@wanadoo.fr
(2) à ne pas confondre avec la levrette, qui peut être lente ou rapide... ;-)

Un pied de femme
A la portière
Ivresse des sommets
Un pied
Dans le vide
Comme d’hab, je voulais profiter de ce petit Tr@cT estival pour vous faire part de quelques engouements récents en matière de livres ou films etc... Et puis j’ai pensé que le mieux serait encore de vous informer de ma dernière marotte. Je laisse depuis quelques mois des commentaires sur le site de vente en ligne “Amazon”, histoire de pouvoir ainsi compiler des critiques toujours visibles et disponibles ailleurs que sur un site ou un blog persos. Amazon fait bien les choses, offre une page d’accueil (“profil”) plutôt bien conçue et ne censure aucun commentaire (à ma connaissance en tout cas). Evidemment cela ne vous empêchera pas, si vous le voulez, d’aller acheter vos livres, par exemple, dans des boutiques bien réelles, de dimensions moins “mondiales”, et donc peut-être plus “humaines”...
Je vous suggère donc de parcourir ces quelques dizaines de commentaires. Vous y trouverez notamment, puisqu’il est ici question d’errances, quelques mots sur le film “Into the wild” de Sean Penn (depuis peu disponible en DVD), et sur le remarquable essai de Michel Onfray dont j’ai extrait la citation ci-dessus... mais aussi d’autres coups de coeur plus ou moins récents et pas seulement éphémères, par exemple la formidable BD de Larcenet “Le combat ordinaire” ou quelques albums cultes des années 70. Vous y lirez aussi quelques signes d’énervement (je répète qu’Amazon ne censure aucun commentaire), par exemple à propos de deux “romans” d’Amélie Nothomb...
Pour cela il vous suffit de cliquer ici.
Cerise sur mon gâteau, si vous jugez ces commentaires “utiles”, n’hésitez pas à cliquer sur le bouton “oui”... ;-) Amazon vous demandera peut-être de vous choisir un mot de passe avant de pouvoir “voter”. Cela n’engage à rien, évidemment. Vous ne recevrez pas de spam amazonien. En fait, grâce à vos votes, je ne gagne rien sinon le fait de grimper dans l’échelle des “commentateurs” chez Amazon... Cela pourra paraître stupide et vain, mais j’aime bien cet inutile quand il ne fait de mal à personne... C’est un petit défi que je me suis lancé, en plus d’une manière supplémentaire de garder le contact avec vous par le partage de ces commentaires qui restent ainsi toujours accessibles sur le net ... (vous pouvez même mettre cette page “profil” dans vos favoris... ;-)) d’autres commentaires viendront dans les mois à venir).
Alors, bonne lecture ! et si vous voulez rebondir sur certaines de ces critiques, n’hésitez pas à m’envoyer vos réactions !
Ciao !
Ivre Verbal, tracteur barjot
Légendes images :
Entre Saint-Tropez et la Môle, 10 juillet 2008.
Pointe de l’Observatoire (Vanoise), 18 juillet 2008.
11:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
21 mars 2008
Tant qu'il y aura des printemps...
Oui, je sais... j’aurais pu vous écrire avant. Mais c’est toujours la même chose. Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on peut remettre à demain, voire même : pourquoi faire demain ce que l’on peut remettre à après-demain ? Et puis comme d’habitude, je suis timide ;-) j’hésite, je n’ose pas m’introduire... dans votre boite à mails... Peur de vous embêter, de vous importuner, et peut-être aussi, peur de vous paraître vain et inutile...
C’est pourtant pas les sujets qui manquent ! J’aurais pu vous écrire pour vous parler des élections, vous savez bien que c’est une des manies du tracteur... mais j’ai pensé qu’il n’y avait là que considérations locales (apparemment ce ne fut pas le cas...) alors que le Tr@cT a une audience nationale !!! ;-)) J’aurais pu vous parler de Sarkozy, pour changer un peu... Histoire de faire un bilan, un an après... Mais j’ai pensé que chacun pouvait bien le faire, ce bilan, avec toute l’objectivité qui nous caractérise ;-))) J’aurais pu aussi vous parler de mon beau voyage au Brésil l’été dernier, puisque je vous avais promis des photos et ne vous ai envoyé qu’un petit bout d’Amazonie pour vous souhaiter un bon bout d’an (comme on dit ici dans le sud...). J’aurais pu vous parler de ces films, de ces pièces de théâtre, de ces expos, de ces livres, de ces disques, de ces oeuvres qui continuent de baliser mes semaines, mais l’une chasse l’autre, et à peine ai-je envie de vous causer de “ceci” qu’un “cela” vient m’en distraire... Voilà comment, finalement, je ne vous ai rien écrit.
J’aurais pu aussi, plus anecdotiquement, vous raconter comment j’ai encore cru vous avoir perdu, début septembre, à cause d’un disque dur bourré jusqu’à la gueule et qui a refusé de redémarrer... Oh la peur ! Sans rire ! Vous perdre aurait été une vraie douleur, je m’en suis vraiment rendu compte (ça fait deux fois que ça m’arrive : la première fois mon ordi avait été foudroyé par un orage d’été, je vous l’ai raconté fin 2006...). Drôle de sensation devant un disque dur qualifié de “mort”, une mémoire devenue inaccessible... brrr... heureusement, j’avais aussi une mémoire externe dans laquelle j’avais eu la bonne idée de sauvegarder vos précieuses adresses... C’est drôle tout de même, toutes ces extensions de notre cerveau... Drôle de fil, aussi, qui nous lie, drôle de besoin de savoir que je peux, quand je veux, vous proposer de lire mes petites bafouilles électroniques... Quand je veux, dis-je, alors justement, pourquoi aujourd’hui et pas plus tôt ? A cause des fleurs. Tout simplement.
A cause des fleurs. Des arbres en fleurs. Des talus en fleurs. De ma pelouse en fleurs. Des jeunes filles en fleurs ;-)))) Bref, à cause du printemps (et je sais bien qu’il vaudrait mieux dire “grâce” mais je ne sais pas si pour vous la réception de ce Tr@cT sans ambition politique, sans alibi pédagogique ni vertu philosophique... vous gâchera la journée ou éclairera quelques-unes de vos précieuse minutes...).
Ce soir, pourtant, à l’heure où je vous écris (au milieu de la nuit, comme d’hab), il fait plûtot gla-gla, même dans notre Provence chérie... N’empêche, c’est bien le printemps. Les arbres en fleurs, ça fait déjà une ou deux semaines qu’ils ont réjoui ma vue et mon esprit. Je connais même pas leurs noms (en arbres et en plantes je suis nul... ah, misère intellectuelle et trahison de mes racines pour un fils de paysan...) : amandiers, muriers, cerisiers ...? Mais leur nom, au fond, je m’en fous : ils ont fleuri, c’est tout. Des fleurs blanches ou roses, d’autres mauves. Des fleurs fragiles, dont on sent bien qu’elles sont là pour peu de temps, juste pour nous dire que c’est le printemps, juste pour nous dire, au fond, qu’il ne faut pas désespérer...
Parce que, tout de même, avouons-le, c’est pas folichon folichon tous les jours, n’est-ce pas... Je ne vous raconterai pas quelques événements tragiques survenus cet hiver. Accidents divers qui soudain vous ramènent en pleine poire la fragilité extrême de
l’existence, bifurcations brutales des routes de la vie, chaos d’un destin qui déraille. De cela aussi j’aurais pu vous parler... Mais à quoi bon : chacun a ses exemples je suppose. Et pas qu’individuellement. Collectivement, c’est pas brillant non plus. J’aurais pu vous parler du monde qui tourne pas rond, mais pour quoi faire : chacun le sait bien...
Alors voilà, je préfère vous parler des fleurs. C’est comme ça, c’est dans ma nature (et c’est dans la nature...). En tout cas, à mes yeux, c’est l’info la plus importante du moment. Les marguerites dans le gazon qui redémarre, une hirondelle sur un fil (oui oui, ça existe encore !!), et la lumière par-dessus tout ça. C’est le printemps, et je ne m’en remets pas.
C’est le printemps, et j’adore ça. Cette saison a sur moi de drôles d’effets : sur vous aussi, je suppose... Mon enthousiasme instinctif devient carrément de l’euphorie. Je m’entends dire “youpi” tout seul en conduisant, je souris dans la rue, je marche en esquissant des pas de danse et je chante sous le soleil (oui, je sais, je suis pas Fred Astaire ni Gene Kelly... mais j’ai le droit d’être content ! )... Je fais le chien fou, je roucoule comme une colombe, je ronronne comme un matou et volette comme un papillon... Drôle de bestiaire à moi tout seul !
Ce sera tout pour aujourd’hui. Tant de mois sans un mot et puis tout à coup tant de mots pour dire ça ? C’est pas sérieux, monsieur le tracteur ! J’m’en fous ! Le printemps est arrivé, vive le printemps (à dire sur un air de Michel Fugain...). Ca repart pour un tour. C’est la chenille qui redémarre. C’est la danse des canards. C’est la fin du cafard. Y a d’la joie, partout y a d’la joie. Flower power is back again ! Peu de choses en somme. Rien que du très normal. Le cycle des saisons. Et pourtant, et pourtant... Tant de raisons de désespérer... mais il suffit d’un printemps, parfois, pour faire croire que tout recommence. Et je sais bien que je suis fou d’y croire. “Rien de nouveau sous le soleil”. “On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve”. Vous pouvez me sortir toutes les phrases que vous voulez, les citations les plus définitives, pour me dire que rien ne change ou que rien n’est jamais pareil... Rien n’y fait. J’m’en fous, je vous dis ! Rien d’autre n’est plus important, aujourd’hui, que cet arbre en fleurs . Il ne me console pas de la dureté du monde et de l’injustice du destin, mais il me rappelle mon devoir, ici et maintenant : ne pas désespérer... tant qu’il y aura des printemps...
23:04 | Lien permanent | Commentaires (1)
04 mai 2007
Un nouveau parti !
J’espère que ceux qui ont voté Bayrou (et peut-être aussi les autres...) ne l’oublieront pas lors des législatives à venir... La fuite des députés UDF vers le chef de bande UMP est une raison de plus pour le soutenir... Dans quelques jours, naissance d’un nouveau parti : le Mouvement Démocrate. A suivre...
19:06 | Lien permanent | Commentaires (1)
Barbecue
“ Lui (Sarkozy) confier le pouvoir,
c’est comme organiser une barbecue partie
en plein été dans l’Estérel ”
Jacques Chirac (cité par le magazine Marianne )
C’était juste pour dire que moi, à ma barbecue partie en Provence, j’inviterai pas Sarkozy...
19:05 | Lien permanent | Commentaires (1)
Socrate et Sarkozy...
Dans la conversation, il confie qu’il n’a jamais rien entendu d’aussi absurde que la phrase de Socrate « Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace – pour lui. Et pour ce qu’il dit ainsi de lui en affirmant pareille chose. Cet homme tient donc pour vain, nul, impossible la connaissance de soi ? Autrement dit, cet aspirant à la conduite des destinées de la nation française croit qu’un savoir sur soi est une entreprise vaine ? Je tremble à l’idée que, de fait, les fragilités psychiques au plus haut sommet de l’Etat, puissent gouverner celui qui règne ! Lors de sa parution, j’avais lu “Le pouvoir et la vie” de Valéry Giscard d’Estaing qui racontait ses crises d’angoisse, ses inhibitions le paralysant dans son véhicule militaire de parade le 14 juillet sur les Champs Elysées, ses prétextes pour quitter le conseil des ministres afin de subir une injection de calmant, son désir de se faire psychanalyser (par Lacan !) pendant son septennat, etc. Je me souvenais de confidences faites par tel ami bien informé sur l’état psychique fort peu reluisant de Jacques Chirac après la dissolution et sur le type de traitement psy qu’il suivait à cette époque. Je me rappelais la fin d’un François Mitterrand , entre voyantes et reliques de sainte Thérèse, invocations des forces de l’ esprit , croyance en l’ au-delà et abandon aux médecines de perlimpinpin. Et je voyais là, dans le regard devenu calme du fauve épuisé par sa violence, un vide d’homme perdu qui, hors politique, se défie des questions car il redoute les réponses, et qui, dès qu’il sort de son savoir faire politicien, craint les interrogations existentielles et philosophiques car il appréhende ce qu’elles pourraient lui découvrir de lui qui court tout le temps pour n’avoir pas à s’arrêter sur lui-même.
Michel Onfray, relatant sur son blog sa rencontre avec Sarkozy... l’intégralité du texte à lire ici
19:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
23 avril 2007
Post electum...
Post electum electeur tristum...
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(résumé des épisodes précédents pour ceux qui prendraient le train en marche : le tracteur (alias Yves Gerbal) a fait campagne pour François Bayrou, et s’en est longuement expliqué... voir sur ce blog...)
1) D’abord, bien sûr, un peu de tristesse. Quand on s’investit dans la diffusion d’une opinion, quand on se démène un minimum pour essayer d’être convaincant, on est forcément déçu de voir que ce que l’on a défendu n’est pas totalement validé par le résultat des élections. Alors, oui, je le dis, j’y ai cru. Et alors ? Ce n’était pas ridicule. Je crois que ce n’était pas honteux. Oui, j’ai cru qu’il se passerait quelque chose de neuf, j’ai cru que quelque chose me permettrait d’espérer une vraie rénovation de la vie politique, en tout cas du “paysage” politique comme on dit... A la place de cela, c’est reparti pour un tour... Tournez manège !
01:52 | Lien permanent | Commentaires (1)
11 avril 2007
Petite bafouille...
Petite lettre à ceux que les derniers TracTs ont énervé...
mais aussi à tous les autres...
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Chers tractés,
En cette période décisive (voilà qu’il va nous la jouer lyrique maintenant...), je me permets de venir encore une fois rendre visite à votre boite à mails.
Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur opinion (par mail ou de vive voix) à la suite de ces tracts ouvertement engagés dans une réflexion sur les élections à venir. Oui, je vous remercie, parce que cela prouve que la politique vous tient à coeur (et au portefeuille aussi, parfois...), et puis parce que, je l’avoue, ça fait toujours plaisir de recevoir un petit signe venu souvent d’expéditeurs inconnus avec lesquels le seul lien est cette bafouille électronique...
18:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
20 mars 2007
Le tracteur for President
Résumé des épisodes précédents : Sarko et Ségo sont sur un bateau. Tous les deux tombent à l’eau. Qui reste-t-il ?
Il s’agit donc, dans le troisième temps de cette sorte de dissertation tractée, d’aborder la partie la plus difficile, celle de la synthèse. Alors, en route, labourons ensemble ! Semons des opinions, et nous verrons bien ce que nous récolterons au proche printemps... Evidemment, beaucoup m’ont vu venir, avec mes gros sabots (décidément, j’use beaucoup du lexique rural, même le plus anachronique) : je m’en vais vous suggérer de voter François Bayrou... Autant vous le confirmer tout de suite, ce qui permettra à ceux auxquels cela paraît aberrant, inconcevable, ou carrément con, d’interrompre tout de suite la lecture de cette 3ème lettre consacrée aux présidentielles et de retourner garder leurs moutons de droite ou leurs moutons de gauche...
21:50 | Lien permanent | Commentaires (4)
16 mars 2007
Cogito Sego sum ?
Comme toujours je rechigne à envoyer trop vite un texte qui risque d’être mal compris. C’est terrible cette peur de déplaire... Trop d’égo, évidemment... Je devrais depuis longtemps avoir dépassé ce genre de réticence, mais en matière de causerie politique je reste souvent craintif sous mes apparences dégagées ( à la Desproges... sans son talent). Pourtant qu’ai-je donc à perdre que (rarement) l’amitié de quelques-uns, et à gagner sinon l’incompréhension de quelques autres et (le plus souvent) l’indifférence polie de la plupart... Je redoute néanmoins la réaction des tractés, proches ou lointains, avec lesquels j’entretiens décidément une relation toujours ambiguë : désir impénitent de communiquer, crainte plus ou moins assumée de décevoir... Je devrais m’en ficher, mais je reste encore trop timide (si si...). C’est dire le poids de la censure que nous impose notamment notre appartenance à un milieu socio-culturel, avec tout ce que cela représente de codes, de langages, de rites ...
01:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
13 mars 2007
Vade retro Sarko !
“ Tu vas tout de même pas voter pour Sarkozy ???!!! ” m’assena-t-elle devant la machine à café, limite vindicative, voire menaçante... Tout ça parce que je venais de lui dire que la veille j’avais regardé Nicolas Sarkozy à la télé pendant près de 3 heures et que, prises les unes après les autres, je ne trouvais rien de fondamental à redire à ses propositions. Et que de plus, autant l’avouer, je l’avais franchement trouvé très bon à l’oral, notamment par rapport à une Ségolène ânonnante qui m’endort dès qu’elle parle... Bon, je sais, une présidentielle n’est pas un concours, mais il se trouve que j’aime bien les orateurs doués (mais bon, ça va, je suis lucide : Hitler aussi était très doué, et Staline aussi, comme Le Pen ou Bernard Tapie...). Bref, j’expliquais simplement que je ne m’étais pas du tout ennuyé, et que je reconnaissais à ce candidat une volonté de ne jamais éluder les questions. Houuuuuuuuuu là là... Que n’avais-je dit là ? Le bûcher n’était pas loin. Je sentais déjà le roussi. Mon procès avait été vite expédié, comme il se doit en ce cas là. Qui me jugeait ainsi ? Une enseignante sans souci, plutôt du bon côté du manche, belle vie et gentil mari, consommatrice de culture et de belles choses, pas vraiment à la peine, et mère d’une charmante enfant scolarisée dans l’enseignement privé, évidemment... Cela ne lui enlevait pas le droit de me tancer, mais je crois que j’aurais mieux accepté un tel ton (pas thon du tout, elle...) de la part d’un quidam à la vie dure, je veux dire un peu plus dans la mouise socialement, qui aurait eu quelque raison de s’emporter avec vigueur sans chercher de démonstration au-delà de l’exclamation.
01:25 | Lien permanent | Commentaires (1)