18 février 2024
Prière
Hier soir, vers minuit, j'ai eu une révélation...
Je devais écrire une version "spiritualiste" de la prière "Notre Père" de ma tradition chrétienne. Alors, je l'ai fait.
Dans la foulée, j'ai pensé à une version plus militante, "idéaliste". Alors, je l'ai écrite aussi.
Une prière n'est jamais vaine, même si le ciel est vide et l'humain désespérant.
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Notre Esprit, qui es partout,
quel que soit ton nom,
que ton calme advienne,
que ton souffle nous parvienne
ici et maintenant.
Aide-nous aujourd'hui
à accueillir ce jour.
Renforce notre présence,
à chaque respiration,
pour unir nos consciences.
Et ne nous laisse pas entrer en division
mais offre-nous ta Paix.
Ainsi soit-il.
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Notre Idéal, qui es pour ce monde,
que ton nom soit rappelé
que tes valeurs s'imposent
que notre volonté soit forte
partout sur la Terre.
Donne-nous aujourd'hui
la force de lutter.
Accepte nos faiblesses
comme nous acceptons aussi
que rien ne soit parfait.
Et écarte de nous les corruptions
mais délivre-nous du capitalisme sauvage
et de tous les fanatismes.
En avant !
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ive, 9 février 2024
11:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Eloge de l'escalier
Ce matin les deux escalators de la station de métro (marseillais) Estrangin étaient en panne.
Que croyez -vous qu’il arriva ? Tout le monde grimpa les 100 marches à pied et… parvint au sommet !
Petits ou grands, maigres ou gros, jeunes ou vieux, tout le monde se hissa plus ou moins vivement jusqu’à la sortie.
J’attendis quant à moi une dame un peu forte que j’avais délestée de son lourd cabas à roulettes pour alléger sa progression verticale.
J’eus le temps de voir arriver plusieurs néo-grimpeurs qui de toute évidence n’appréciaient pas ce changement (très ponctuel) dans leurs habitudes.
11:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Art de rue
Comme la plupart de nos grandes cités Marseille offre le spectacle d’une ville aux murs souvent entièrement recouverts de « tags » dont le non-sens basique (ceci est mon blaze, ma signature, c est moi qui ai fait ça) me désole toujours autant surtout quand ces expressions purement dénominatives ne se soucient pas du support, se posent n’importe où sans respect d’aucun lieu, se superposent sans vergogne, s’additionnent pour finalement s’annuler, bref : salopent et souillent nos paysages urbains.
Cette calamité visuelle ne doit évidemment pas être associée aux « peintures murales », fresques bombées en tous genres, qui envahissent elles aussi de nombreux pans de murs dans l’espace public mais avec des qualités graphiques, picturales, inventives, qui font de la rue un musée pour tous, à ciel ouvert, gratuit, réjouissant d’imagination et de variété. Ces productions justifient le terme de « street-art » qui constitue sans contestation une branche nouvelle des arts visuels. Cet art a déjà son histoire, ses maîtres (de Pignon-Ernest à Banksy…), ses classiques, ses variations internationales.
11:10 | Lien permanent | Commentaires (0)