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20 mars 2007

Le tracteur for President

Résumé des épisodes précédents : Sarko et Ségo sont sur un bateau. Tous les deux tombent à l’eau. Qui reste-t-il ?

 Il s’agit donc, dans le troisième temps de cette sorte de dissertation tractée, d’aborder la partie la plus difficile, celle de la synthèse. Alors, en route, labourons ensemble ! Semons des opinions, et nous verrons bien ce que nous récolterons au proche printemps... Evidemment, beaucoup m’ont vu venir, avec mes gros sabots (décidément, j’use beaucoup du lexique rural, même le plus anachronique) : je m’en vais vous suggérer de voter François Bayrou... Autant vous le confirmer tout de suite, ce qui permettra à ceux auxquels cela paraît aberrant, inconcevable, ou carrément con, d’interrompre tout de suite la lecture de cette 3ème lettre consacrée aux présidentielles et de retourner garder leurs moutons de droite ou leurs moutons de gauche...

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16 mars 2007

Cogito Sego sum ?

Comme toujours je rechigne à envoyer trop vite un texte qui risque d’être mal compris. C’est terrible cette peur de déplaire... Trop d’égo, évidemment... Je devrais depuis longtemps avoir dépassé ce genre de réticence, mais en matière de causerie politique je reste souvent craintif sous mes apparences dégagées ( à la Desproges... sans son talent). Pourtant qu’ai-je donc à perdre que (rarement) l’amitié de quelques-uns, et à gagner sinon l’incompréhension de quelques autres et (le plus souvent) l’indifférence polie de la plupart... Je redoute néanmoins la réaction des tractés, proches ou lointains, avec lesquels j’entretiens décidément une relation toujours ambiguë : désir impénitent de communiquer, crainte plus ou moins assumée de décevoir... Je devrais m’en ficher, mais je reste encore trop timide (si si...). C’est dire le poids de la censure que nous impose notamment notre appartenance à un milieu socio-culturel, avec tout ce que cela représente de codes, de langages, de rites ...

 

 

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13 mars 2007

Vade retro Sarko !



 “ Tu vas tout de même pas voter pour Sarkozy ???!!! ”  m’assena-t-elle devant la machine à café, limite vindicative, voire menaçante... Tout ça parce que je venais de lui dire que la veille j’avais regardé Nicolas Sarkozy à la télé pendant près de 3 heures et que, prises les unes après les autres, je ne trouvais rien de fondamental à redire à ses propositions. Et que de plus, autant l’avouer, je l’avais franchement trouvé très bon à l’oral, notamment par rapport à une Ségolène ânonnante qui m’endort dès qu’elle parle... Bon, je sais, une présidentielle n’est pas un concours, mais il se trouve que j’aime bien les orateurs doués (mais bon, ça va, je suis lucide : Hitler aussi était très doué, et Staline aussi, comme Le Pen ou Bernard Tapie...). Bref, j’expliquais simplement que je ne m’étais pas du tout ennuyé, et que je reconnaissais à ce candidat une volonté de ne jamais éluder les questions. Houuuuuuuuuu là là... Que n’avais-je dit là  ? Le bûcher n’était pas loin. Je sentais déjà le roussi. Mon procès avait été vite expédié, comme il se doit en ce cas là. Qui me jugeait ainsi ? Une enseignante sans souci, plutôt du bon côté du manche, belle vie et gentil mari, consommatrice de culture et de belles choses, pas vraiment à la peine, et mère d’une charmante enfant scolarisée dans l’enseignement privé, évidemment... Cela ne lui enlevait pas le droit de me tancer, mais je crois que j’aurais mieux accepté un tel ton (pas thon du tout, elle...) de la part d’un quidam à la vie dure, je veux dire un peu plus dans la mouise socialement, qui aurait eu quelque raison de s’emporter avec vigueur sans chercher de démonstration au-delà de l’exclamation.

 

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