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04 mai 2007

Un nouveau parti !



J’espère que ceux qui ont voté Bayrou (et peut-être aussi les autres...) ne l’oublieront pas  lors des législatives à venir... La fuite des députés UDF vers le chef de bande UMP est une raison de plus pour le soutenir... Dans quelques jours, naissance d’un nouveau parti : le Mouvement Démocrate. A suivre...

Barbecue

“ Lui (Sarkozy) confier le pouvoir,
c’est comme organiser une barbecue partie
en plein été dans l’Estérel ”

  Jacques Chirac (cité par le magazine Marianne )
      
C’était juste pour dire que moi, à ma barbecue partie en Provence,  j’inviterai pas Sarkozy...




Socrate et Sarkozy...

Dans la conversation, il confie qu’il n’a jamais rien entendu d’aussi absurde que la phrase de Socrate «  Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace – pour lui. Et pour ce qu’il dit ainsi de lui en affirmant pareille chose. Cet homme tient donc pour vain, nul, impossible la connaissance de soi ? Autrement dit, cet aspirant à la conduite des destinées de la nation française croit qu’un savoir sur soi est une entreprise vaine ? Je tremble à l’idée que, de fait, les fragilités psychiques au plus haut sommet de l’Etat, puissent gouverner celui qui règne ! Lors de sa parution, j’avais lu “Le pouvoir et la vie” de Valéry Giscard d’Estaing qui racontait ses crises d’angoisse, ses inhibitions le paralysant dans son véhicule militaire de parade le 14 juillet sur les Champs Elysées, ses prétextes pour quitter le conseil des ministres afin de subir une injection de calmant, son désir de se faire psychanalyser (par Lacan !) pendant son septennat, etc. Je me souvenais de confidences faites par tel ami bien informé sur l’état psychique fort peu reluisant de Jacques Chirac après la dissolution et sur le type de traitement psy qu’il suivait à cette époque. Je me rappelais la fin d’un François Mitterrand , entre voyantes et reliques de sainte Thérèse, invocations des forces de l’ esprit , croyance en l’ au-delà et abandon aux médecines de perlimpinpin. Et je voyais là, dans le regard devenu calme du fauve épuisé par sa violence, un vide d’homme perdu qui, hors politique, se défie des questions car il redoute les réponses, et qui, dès qu’il sort de son savoir faire politicien, craint les interrogations existentielles et philosophiques car il appréhende ce qu’elles pourraient lui découvrir de lui qui court tout le temps pour n’avoir pas à s’arrêter sur lui-même.
Michel Onfray, relatant sur son blog sa rencontre avec Sarkozy... l’intégralité du texte à lire ici